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Un programme des obsèques de Martinez Zogo en circulation créé la polémique – Mimi Mefo Info

Un proche du chef de chaîne assassiné souhaite l’inhumer alors que l’enquête est en cours.

Martinez ZOGO sera-t-il inhumé finalement sans la fin de l’enquête sur son assassinat ? La question est plus que d’actualité avec le nouveau développement en cours. Depuis cet après midi du 14 mars 2023, un programme des obsèques du chef de chaine d’Amplitude est en circulation. Selon ce programme, le Journaliste sera inhumé le 1er avril 2023 à Etam- KOUMA son village dans le département de la Lekié région du Centre. Une inhumation qui sera précédée d’une veillée sans corps le 30 mars au palais des sports de Yaoundé. Le 31 mars, le programme annonce la levée du corps à la morgue de l’hôpital central de Yaoundé suivi du départ pour le village.

Les organisateurs désignés des cérémonies traditionnelles. On apprend qu’il y aura le « Nsil Awu », le « Ndon-Awu » avant l’inhumation dans la « stricte intimité familiale » lit-on.

Cette annonce suscite de vives inquiétudes et critiques sur la toile. Le programme qui est attribué à la demi-sœur du défunt est perçu comme une volonté d’étouffer la vérité autour de l’assassinat du journaliste dont le corps a été retrouvé inerte le 22 janvier 2023 à Ebogo 3 une banlieue de Yaoundé.

Benjo, un activiste très connu sur les réseaux sociaux, a récemment alerté sur cette intention.

Selon lui, c’est la demi-sœur de Martinez Zogo, la nommée Crecense Mougou qui est à l’origine de cette initiative. Après avoir lancé une collection de fonds en collaboration avec l’oncle de Martinez Zogo, François Bessala Tsala, “ils ont décidé d’organiser les obsèques de Martinez Zogo le 31 mars, enterrement le 1er avril avec escale après la levée de corps au ministère de la Communication ».

Dans une vidéo publiée sur son compte Facebook, il invite les hommes de média à se rendre massivement à la morgue de l’hôpital central, « afin d’empêcher ce hold-up… Martinez n’a pas le droit de mourir comme ça et d’être enterré comme un chien. Offrons-lui au moins des obsèques officielles. Ce sont ces images que ses enfants et sa femme vont garder, que leur père et mari était un grand homme désigné par la République ».

Pour lui, la mobilisation populaire engendrée par cette affaire et l’arrestation « des têtes » ne peut pas être réduite à néant de la sorte. “Il faut qu’elle nous explique comment elle sait que Martinez est décédé le 17. Nous avons découvert le corps le 22”, insiste-t-il.

Le programme des obsèques de Martinez ZOGO intervient alors qu’une dizaine de personnes sont gardées à la prison principale de Yaoundé dans le cadre de l’enquête. Il s’agit de AMOUGOU BELINGA, le président directeur général du groupe l’Anecdote, accusé de ” complicité de torture par aide”, Maxime EKO EKO, le directeur général de Recherche extérieure, Justin DANWE, le chef des opérations de la DGRE, et une dizaine d’éléments accusés de « filature, torture, violation de consignes ». Ils attendent les diligences du juge d’instruction en vue de l’ouverture éventuelle d’un procès.

Written by Aloys Gautier

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