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un photographe de Sud Ouest brûlé aux mains par un cocktail Molotov

Cinq véhicules de gendarmerie ont été brûlés à l’aide de cocktail Molotov. YVES HERMAN / REUTERS

Le journaliste a également été atteint à la tête par des pierres. Sept manifestants et 24 gendarmes ont été blessés au cours de violents affrontements près de la bassine de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres.

Les violents affrontements entre manifestants et gendarmes à Sainte-Soline ont immanquablement induit des dommages collatéraux. Un photographe de Sud Ouest, qui couvrait la manifestation près de la bassine des Deux-Sèvres, a été atteint par des jets de pierres et de cocktails Molotov, annonce le quotidien régional. Cinq véhicules de gendarmerie ont été brûlés à l’aide de ces objets incendiaires.

L’homme a été blessé à la tête et brûlé au niveau des mains. Le journal a publié une photo de son collaborateur, le visage ensanglanté, un épais bandage autour du crâne, et une main également bandée. Un autre journaliste de Sud Ouest a été légèrement brûlé au visage.

Ces violents affrontements ont fait de nombreux blessés parmi les gendarmes et les manifestants. Selon le procureur de la République de Niort, 28 gendarmes ont été blessés, dont deux en «urgence absolue» et ont dû être évacués à l’hôpital. Sept manifestants ont également été blessés, dont trois en «urgence absolue» et quatre en «urgence relative». Dans un communiqué, diffusé en fin d’après-midi, le collectif No bassaran a donné un bilan largement supérieur à celui des autorités, avec «pas moins de 200 blessés».

Un bilan beaucoup plus lourd ?

«Parmi eux, une quarantaine de personnes ont des plaies profondes (délabrantes) et des éclats surtout au niveau des jambes et du visage, à cause des grenades de désencerclement et des tirs de LBD. Une dizaine de blessés graves ont même été transférés au CHU. Un manifestant est dans le coma avec son pronostic vital engagé, deux autres ont leur pronostic fonctionnel engagé», précise l’organisateur.

«J’ai vu au moins 30 blessés mais il y en a plus. Certains avaient perdu connaissance, d’autres avaient la tête en sang. Beaucoup de blessés aux pieds et à la tête», avait indiqué plus tôt Claire Auger, une institutrice qui leur a porté secours. «Le Samu ne pouvait pas venir les chercher. On a vu juste une ambulance. On a sollicité les élus pour qu’ils fassent quelque chose. C’était la panique totale, ça a duré plus d’une heure avant que ça commence à évacuer», a ajouté ce témoin.

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Written by Aloys Gautier

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