« Un grand pas en avant, même s’il arrive bien tardivement »

Père Hans Zollner

Directeur de l’Institut d’anthropologie de l’Université grégorienne à Rome

« Cela met en lumière un vaste échec de l’institution pendant des décennies. Mais paradoxalement, je vois aussi un grand pas en avant des évêques français, même s’il arrive bien tardivement. Il y manque cependant une dimension essentielle : la Conférence épiscopale devrait communiquer des noms, si c’est possible sur le plan juridique. Sans cela, il y a un risque de faire peser une suspicion généralisée sur tous. Faut-il en outre changer la manière de nommer les évêques ? Si un candidat à l’épiscopat a commis des faits préjudiciables, que personne ne le dit et qu’il ne le révèle pas lui-même, aucun processus de nomination des évêques ne pourra en tenir compte. En revanche, en vue de ces nominations, on pourrait interroger aussi des personnes qui ne font pas partie du contexte ecclésial et qui ont connu ou collaboré avec le candidat, y compris dans d’autres contextes. »

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