Par Le Figaro avec AFP
Publié , Mis à jour
En marge de la cinquième journée de mobilisation le 16 février, les syndicats explorent d’autres pistes d’actions pour intensifier le rapport de force contre le gouvernement.
La CGT a appelé lundi cheminots, dockers, électriciens, gaziers, salariés de la chimie et du verre à faire grève jeudi, à l’occasion de la 5e journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites. «Les Fédérations nationales CGT des ports et docks, des cheminots, des industries chimiques, du verre et céramique et des Mines Énergie appellent à 24 heures d’arrêt de travail pour la journée de grève et de mobilisation interprofessionnelle du 16 février 2023», ont indiqué lundi les fédérations concernées dans un communiqué conjoint.
Un durcissement du conflit est toujours dans les têtes des syndicats, mais ne se matérialise pas encore. Les cinq fédérations précisent qu’elles «recherchent» encore «ensemble les conditions de l’élévation et de l’élargissement du rapport de force, notamment par la grève reconductible». Elles pointent une fois de plus du doigt «une réforme injuste et injustifiée», et notamment le report de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans.
À lire aussiRetraites : Elisabeth Borne a téléphoné aux syndicats, Philippe Martinez évoque un «appel de courtoisie»
Les fédérations mettent aussi l’accent sur les conséquences pour les femmes, aux carrières hachées, pour les jeunes dont les années d’étude ne sont pas comptabilisées pour le calcul de la retraite et les travailleurs usés, qui n’auraient pas de compensation pour la pénibilité subie. «Le 16 février, tous ensemble en grève et dans les rues pour participer aux manifestations interprofessionnelles pour gagner le retrait de la réforme des retraites», concluent les signataires.
À VOIR AUSSI – Réforme des retraites: «L’essentiel c’est de garder des contacts» avec les syndicats, déclare Olivier Dussopt
CET ARTICLE A ETE COPIE SUR actudefinances.com