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Retraites: devant l’Assemblée, l’intersyndicale réitère son appel à “voter contre” la réforme

Les syndicats engagés dans la bataille contre la réforme des retraites ont réitéré jeudi leur appel aux députés à “voter contre” le texte “injuste” et “brutal”, aux abords de l’Assemblée nationale, à quelque heures de l’épilogue parlementaire.

“L’intersyndicale vous demande avec force, au nom de l’immense mouvement social et populaire opposé au recul de l’âge légal de départ en retraite, de voter contre le projet de réforme”, a déclaré François Hommeril (CFE-CGC) au nom des organisations syndicales.

“L’Assemblée nationale et le vote de ce jour ont un rôle crucial pour stopper cette réforme fondamentalement injuste et déconnectée de la réalité du travail”, a-t-il également affirmé.

Pour la CGT, “évidemment la mobilisation continuera”, “pas question de laisser tomber à l’issue d’un vote favorable ou d’un 49.3”, a-t-il prévenu, alors que l’intersyndicale doit à nouveau se réunir jeudi soir.

“Clairement aujourd’hui le résultat du vote ne fera pas taire le mouvement social”, a déclaré de son côté le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, soulignant que “moins il y a de monde dans la rue, plus il y a de colère dans les têtes”.

“Finir tout ce processus là par un 49.3 ce sera un vrai vice démocratique et ça provoquera un vrai malaise”, a-t-il également mis en garde, alors que le suspense reste entier sur un possible recours à cette arme constitutionnelle permettant l’adoption d’un texte sans vote sauf motion de censure.

Pour le secrétaire général de l’Unsa Laurent Escure, si la loi est votée ou s’il y a un 49.3, “alors il y aura une contestation qui se poursuivra”, sous une forme que l’intersyndicale décidera.

“Il y aura peut-être des mobilisations, sans doute, dans les jours qui viennent mais il y aura aussi cette (…) sortie par le haut via la consultation citoyenne. Si les députés et sénateurs (…) font un référendum d’initiative partagée, ce sera un moyen pour des millions de Français de s’exprimer et d’avoir au final le dernier mot”, a-t-il ajouté.

“Il faut qu’on continue à se mobiliser, jusqu’au retrait de cette loi”, a déclaré le numéro un de FO, Frédéric Souillot, n’excluant pas une nouvelle journée d’action nationale interprofessionnelle en cas de vote de la loi ou d’adoption via le 49.3.

Le président de la CFE-CGC, François Hommeril, a fait valoir que “si ce mouvement n’est pas entendu, cet enthousiasme va se transformer en deux choses, soit en résignation, soit en colère. (…) On ne reculera pas devant nos responsabilités”, a-t-il assuré.

Tous les leaders syndicaux ont dit leur volonté de maintenir l’unité de l’intersyndicale, qui a “donné de l’espoir”. “A travers ce mouvement on a vu que ça nous avait permis de faire des mobilisations qui étaient historiques, on a cette responsabilité de trouver le moyen du fil du dialogue, ensemble, même si on garde nos différences (…) Je pense que l’intersyndicale continuera à exister”, a dit M. Escure.

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