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Qu’est-ce qu’une échographie ? | Santé Magazine

Définition : qu’est-ce qu’un examen d’échographie ?

Également appelée ultrasonographie, l’échographie est une technique d’imagerie médicale qui utilise les ondes sonores à hautes fréquences, plus connues sous le nom d’ultra-sons.

Dr Sylvain Breton, médecin radiologue : Ces ultrasons pénètrent dans le corps et sont plus ou moins réfléchis par les tissus et les organes, ce qui permet de retranscrire leur forme et de créer leur image en temps réel.

Les ultrasons sont émis par une sonde que l’on déplace sur la peau au niveau de l’organe à explorer. Pour permettre une parfaite image, un gel est préalablement appliqué sur la peau.
La plupart des échographies présentent aujourd’hui une fonction Doppler, qui peut permettre d’aller explorer l’écoulement du sang dans les vaisseaux. Cette échographie-Doppler est réalisée pour diagnostiquer une éventuelle maladie vasculaire, suivre son évolution ou la traiter.

Rôle et indications : quand faire une échographie ?

L’échographie permet de visualiser l’état des tissus mous de l’organisme. “Elle est un moyen très simple et non irradiant, qui permet de faire un premier débrouillage lorsque l’on suspecte un problème sur un tissu mou ou un organe” indique le Dr Breton.
L’échographie est généralement un examen de première intention, qui peut être prescrit sans danger puisqu’à la différence de la radiographie ou du scanner, il n’utilise pas les rayons X ionisants.
“C’est pour cette raison qu’il est utilisé fréquemment et sans réserve pour les enfants ou les femmes enceintes” précise le spécialiste. 

L’échographie permet ainsi de visualiser d’éventuelles lésions sur un organe, mais aussi des calculs dans la vésicule biliaire, des nodules ou des kystes sur le foie, les reins ou la thyroïde par exemple. 

Quels sont les différents types d’échographie ?

Il existe un seul type d’échographie, bien qu’elle soit nommée différemment en fonction du site exploré. “L’appareil est toujours le même, seule la forme et la taille des sondes peuvent différer en fonction de l’endroit à visualiser” précise le radiologue. 

Échographies abdominale et pelvienne : pourquoi les faire ?

L’échographie abdomninale ou abdomino-pelvienne permet de visualiser les organes situés dans la cavité abdominale et le pelvis, à savoir le foie, les reins, la vessie, l’utérus, les ovaires et les trompes. Elle permet l’analyse morphologique et la recherche de pathologies de tous ces organes et est prescrite généralement par le gynécologue ou l’urologue, lorsqu’ils suspectent un problème au niveau des organes génitaux ou de la vessie. Elle peut également permettre de suivre l’évolution d’une maladie déjà diagnostiquée. L’échographie peut être faite par voie abdominale, en posant la sonde sur la peau du ventre, ou par voie endocavitaire, à savoir endovaginale ou endorectale. La sonde est alors introduite dans le rectum ou le vagin pour obtenir une image plus précise des organes.

L’échographie mammaire

L’échographie mammaire est proposée en complément de la mammographie dans le cadre du diagnostic ou du suivi du cancer du sein. Elle permet de préciser la nature – solide ou liquide – de certaines masses du sein, et de visualiser certaines structures.

Dr Breton : On propose l’échographie mammaire lorsqu’un nodule a été détecté, ainsi qu’à certaines femmes, généralement jeunes, dont la texture de la glande mammaire est très dense et moins bien analysable à la mammographie.

L’échographie cardiaque

L’échographie cardiaque permet de mettre en évidence d’éventuelles anomalies des structures du cœur (valves, cavités, oreillettes et ventricules), et de déceler des anomalies de la contractilité du muscle cardiaque. “Elle est souvent couplée à un Doppler qui visualise le flux sanguin à l’intérieur du cœur et des vaisseaux” précise le Dr Breton.
Le plus souvent, elle est faite par voie transthoracique – la sonde posée sur le thorax – et plus rarement par voie transoesophagienne, la sonde est alors fixée à un endoscope et introduite par l’oesophage pour obtenir des images plus précises. L’échocardiographie est toujours réalisée par le cardiologue.

L’échographie de grossesse

L’échographie de suivi de grossesse est une échographie abdomino-pelvienne, qui permet de surveiller le bon déroulement de la grossesse et de détecter une éventuelle anomalie.
Pendant toute la durée de la grossesse, seules 3 échographies sont obligatoires et prises en charge par la sécurité sociale :
L’échographie de datation : effectuée entre la 11e et la 13e semaine d’aménorrhée, elle permet de déterminer le nombre d’embryons, de vérifier s’il est bien vivant en enregistrant son activité cardiaque et de dater à quelques jours près le début de la grossesse grâce à la mesure de la longueur cranio-caudale. 

L’échographie morphologique : Elle est proposée aux alentours de la 22e SA, à savoir au début du 5ème mois. Elle permet de contrôler la bonne croissance du fœtus, grâce à la mesure du périmètre crânien, du périmètre abdominal ou encore de la longueur fémorale. Elle est par ailleurs très attendue par les parents car c’est celle qui permet de visualiser le mieux possible le sexe du bébé

La troisième échographie : Effectuée vers la 32e SA, c’est la dernière échographie avant l’accouchement. Elle permet de confirmer la bonne croissance du fœtus, de vérifier le positionnement du placenta ainsi que la quantité de liquide amniotique et de donner une estimation du poids de naissance de bébé. 

L’échographie est un examen non douloureux, qui dure en moyenne entre 15 et 20 minutes
Pour l’échographie pelvienne, il est nécessaire que la vessie soit pleine au moment de l’examen afin de faciliter la propagation des ultrasons. Le patient doit donc boire un demi-litre d’eau trois quarts d’heure avant l’examen et ne pas uriner dans l’heure qui le précède.
Il est ensuite allongé sur le lit d’examen, torse nu, ou en soutien-gorge pour les femmes. Un gel est appliqué sur l’abdomen afin de permettre la bonne application de la sonde sur la peau du patient. “Le gel est froid à l’application, mais c’est la seule chose désagréable de l’examen” rassure le radiologue. “En fonction de l’examen et de l’organe à visualiser, on peut demander au patient de changer de position, de respirer très fort ou encore de bloquer sa respiration” poursuit le spécialiste.
C’est un examen à vision directe, le praticien livre donc son compte rendu et ses résultats à la fin de l’examen. 

Pourquoi être à jeun ?

Dans certains cas, l’échographie abdominale nécessite que le patient soit à jeun. C’est notamment le cas lorsque le foie, la vésicule biliaire ou le pancréas doivent être visualisés.

Dr Breton : Lorsque le patient est à jeun, la vésicule biliaire est bien remplie, ce qui permet une meilleure visualisation des éventuels calculs. Il y aura par ailleurs moins de gaz dans l’estomac et les intestins, ce qui facilite leur observation.

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Written by Sylvester Stalom

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