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procès requis pour cinq hommes, dont Mehdi Nemmouche

Le parquet antiterroriste (Pnat) a requis le renvoi devant la cour d’assises spéciale de cinq hommes, dont Mehdi Nemmouche, dans l’enquête sur la séquestration de sept Occidentaux dont quatre journalistes français en Syrie entre 2013 et 2014, a indiqué ce mardi une source proche du dossier.

Dans son réquisitoire définitif signé le 22 mars et révélé par l’Obs, le Pnat requiert un procès pour notamment séquestration, actes de tortures et de barbarie, en bande organisée et en relation avec une entreprise terroriste ou complicité. Parmi eux figurent Mehdi Nemmouche, 37 ans, surnommé Abou Omar et condamné en Belgique à la perpétuité pour l’attentat contre le musée juif à Bruxelles en 2014, le Français Abdelmalek Tanem, 33 ans et condamné pour avoir rejoint la Syrie en 2012, ainsi que le Syrien Kais Al-Abdallah, 39 ans, en détention provisoire depuis 2019 dans ce dossier. Tous les trois sont soupçonnés d’avoir été des geôliers des otages.

Deux autres suspects auraient été tués en Syrie en 2017: Salim Benghalem, considéré comme le chef de détention et le Belge Oussama Atar, chargé de la gestion des otages et condamné par défaut en juin 2022 à la perpétuité pour avoir commandité les attentats du 13 novembre 2015.

Journaliste enlevés

Les réquisitions du Pnat varient en fonction des actes reprochés aux cinq hommes. «Nous réserverons nos observations, nos contestations et nos moyens de défense pour le procès qui viendra ultérieurement», a réagi auprès de l’AFP Me Francis Vuillemin, avocat de Mehdi Nemmouche.

Le Pnat demande que le volet concernant l’implication du Français Guillaume Kapo, emprisonné depuis 2019 dans le nord-est de la Syrie, soit disjoint pour que les investigations se poursuivent. Il revient désormais au juge d’instruction antiterroriste chargé des investigations d’ordonner un procès ou non devant la cour d’assises spéciale. En préambule de ce réquisitoire de 332 pages dont l’AFP a eu connaissance, le Pnat souligne que «de manière systématique à compter d’avril 2013 et l’apparition de l’État islamique en Irak et au Levant» des journalistes ou des humanitaires ont été enlevés dans cette zone.

Les journalistes français Didier François, Édouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres avaient été enlevés en juin 2013. Ils ont partagé leur détention avec deux humanitaires de l’ONG Acted, l’Italien Federico Motka et le Britannique David Haines, ainsi que le journaliste espagnol Marcos Marginedas Izquierdo, enlevés également en 2013. Tous ont été libérés courant 2014, sauf David Haines qui a été exécuté le 13 septembre 2014. Sa famille s’est constituée partie civile dans l’information judiciaire française.

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Written by Aloys Gautier

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