Pour LR, peser de l’intérieur ou se renforcer à l’extérieur

Le siègedu parti, rue de Vaugirard. Paris. 493907083/laurencesoulez – stock.adobe.com

ANALYSE – Les Républicains en pleine élection interne sont plus que jamais déchirés, entre se rapprocher de l’exécutif ou s’y opposer pour préparer la suite.

Le maire de Toulouse qui s’en va, une poignée de députés qui travaillent à la création d’un autre groupe: l’érosion se poursuit pour Les Républicains, à moins d’un mois de l’élection de son président. Le parti pourra mettre en avant une remontée sensible du nombre des adhérents, passés de moins de 50.000 à quelque 85.000 en quatre mois, ce qui est bien le moins dans une phase de compétition.

Ou pourra dire que Jean-Luc Moudenc était déjà proche d’Édouard Philippe. Ou que Nicolas Forissier, Virginie Duby-Muller ou Philippe Juvin avaient déjà eu la tentation macroniste lors des législatives. Mais justement, ils n’y avaient pas cédé. Et le faire ou l’envisager sans attendre le scrutin du 4 décembre, c’est dire que l’identité du futur président ne changera rien à l’affaire.

Ce n’est pas une question de ligne politique non plus. Coller des étiquettes aux candidats – Ciotti sécuritaire, Retailleau libéral, Pradié social – n’empêche pas un accord de fond sur la plupart des sujets, par-delà les contours…

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