
Capture écran France 2
Patrick Bruel a dit son avis sur la réforme des retraites dans l’émission « Quelle époque » le 18 mars 2023.
PEOPLE – Sa prise de position est limpide. Patrick Bruel, invité de l’émission Quelle époque sur France 2 samedi 18 mars, s’est exprimé sur la réforme des retraites et l’activation par Élisabeth Borne de l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le texte sans passer par un vote des députés. Il a condamné sans ambiguïté la méthode du gouvernement.
« La réflexion qu’on peut se faire, c’est, est-ce qu’il était obligatoire de faire [la réforme] maintenant. Est-ce qu’on ne pourrait pas reporter un peu, décaler, remettre le débat sur la table, renouer le dialogue », s’est interrogé le chanteur et comédien, alors que les Français manifestent par milliers depuis près de trois mois.
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🗣️ “Est-ce qu’il était obligatoire de faire” la #reformedesretraites “maintenant ?” s’interroge @PatrickBruel en év… https://t.co/Ecky10qet8
— Quelle Époque ! (@QuelleEpoqueOff)
Au Parlement, les débats ont été très tendus pendant l’examen du texte. À l’Assemblée nationale, les milliers d’amendements déposés n’ont pas permis aux députés de voter le texte, tandis qu’une procédure accélérée a été utilisée au Sénat. À suivi la commission mixte paritaire, qui a validé un texte commun.
Le gouvernement a choisi « la fracture »
Sans surprise, le Sénat a adopté la nouvelle version du texte. Mais face à l’incertitude devant un dernier vote à l’Assemblée, le gouvernement a préféré recourir à l’article 43.9 de la Constitution, qui permet d’adopter un texte sans passer par un vote. Ce choix a provoqué de nouvelles manifestations et des violences dans plusieurs villes de France.
« Que ce 49.3 soit constitutionnel, ça ne se discute pas, qu’il soit adressé à des parlementaires. Mais là en l’occurrence ce ne sont pas que les parlementaires, il y a le peuple qui est dans la rue, qui s’exprime, il y a des gens qui sont en colère », poursuit l’artiste de 63 ans.
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Il juge cette colère tout à fait légitime : « Comment est-ce qu’ils ne peuvent pas prendre cette décision comme une offense ? Je pense qu’il aurait été peut-être intéressant, en tout cas utile, de calmer les choses, de reprendre le débat, de remettre les choses sur la table. Il y a quelque chose qui a crispé. On a choisi une fracture. »
Une nouvelle journée de grève et de grandes manifestations est prévue jeudi 23 mars. Avant cela, dès lundi, le gouvernement va être confronté à une motion de censure transpartisane. Si elle reçoit plus de la moitié des suffrages des députés, le gouvernement d’Élisabeth Borne tombera.
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