“Dans le but d’améliorer l’efficacité commerciale et d’accélérer la prise de décision en consolidant les fonctions au sein de Nintendo of Europe“, la direction de Nintendo a pris la décision de fusionner Nintendo France, Nintendo Benelux et Nintendo Ibérica dans le quartier général de Nintendo of Europe, lequel est basé à Francfort en Allemagne. Disons-le, la formulation du communiqué, qui parle de la “disparition” des différentes filiales régionales, avait de quoi susciter l’inquiétude.
Pas de méprise, cependant. Gamekult a contacté un représentant de Nintendo France pour obtenir plus d’informations. Il en ressort que les employés de ces filiales, dont Nintendo France, deviendront tout simplement des employés de Nintendo of Europe et, surtout, que cette restructuration n’inclut aucune réduction d’effectif ni fermeture de bureaux. Il n’est donc pas question de licenciement ou même de demander aux employés régionaux de s’envoler pour l’Allemagne. Pour les employés actuels, l’opération impliquera un changement de statut mais pas la disparition de leur poste.
“Nintendo procédera à une fusion de type absorption dans laquelle notre filiale Nintendo of Europe sera la société survivante, et Nintendo France S.A.R.L, Nintendo Benelux B.V. et Nintendo Ibérica, S.A., qui sont également nos filiales, seront les sociétés qui disparaîtront“, peut-on lire. Dans les faits, la fusion des opérations de Nintendo France et Nintendo Benelux avec le nouveau siège européen en Allemagne est programmée pour juillet 2023, tandis que Nintendo Ibérica sera absorbé à son tour en août 2024.
Depuis 2018, le quartier général de Nintendo of Europe est piloté par Stephan Bole, ancien directeur général de Nintendo France. Nintendo ajoute à l’attention des actionnaires que la fusion aura “un faible impact” sur les résultats. “Les activités de ces trois sociétés fusionnées se poursuivront dans chacune des succursales nouvellement créées“, indique le communiqué de Nintendo.
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