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Les tout premiers restes humains retrouvés dans ce monument datant d’il y a 7 000 ans

Des chercheurs viennent de découvrir pour la première fois des restes humains dans un « mustatil » datant d’il y a 7 000 ans. Situés dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, ces monuments ont été construits en très grand nombre durant le Néolithique. Is étaient le siège de nombreux rituels dont la nature n’est pas encore bien connue.

Cela fait déjà plus de 50 ans que le tout premier mustatil a été trouvé, mais de nombreux éléments restent encore non élucidés sur ces monuments anciens. Plus de 1 600 d’entre eux ont été découverts dans le nord-ouest de l’Arabie Saoudite. Ils correspondent à des constructionsconstructions en pierre prenant la forme de grands rectangles de 20 à 600 mètres de long. On sait qu’ils ont été érigés il y a plus de 6 000 ans, et qu’ils servaient pour des rituels liés à d’anciens cultes. Mais peu d’informations subsistent sur ces cultes.

Au fond d’un mustatil, on trouve parfois une petite salle, au centre de laquelle repose ce qu’on suppose être une pierre sacrée, surnommée « betyl ». Au pied de cette pierre, de nombreux restes d’animaux ont été découverts, étayant l’idée de sacrifices rituels. Et selon les archéologues, la pierre est souvent une météorite, confirmant une fois de plus l’idée de rituels sacrés.  Mais pour la première fois, ce sont des restes humains qui ont été retrouvés dans un mustatil ! Les chercheurs ont rapporté leurs résultats dans Plos One : situés hors de la chambre sacrée, dans une pièce au nord du monument, ils correspondent à un homme âgé entre 30 et 40 ans qui souffrait d’arthrosearthrose. Mais surtout, la datation a révélé un écart de 400 ans avec les restes d’animaux, montrant que les mustatils ont été utilisés à plusieurs reprises !

Des rituels peut-être liés à la fin de la dernière glaciation

Reste à savoir à quoi correspondait le mystérieux culte qu’abritaient ces monuments. « Presque rien n’a été écrit sur les mustatils et les croyances qui les entouraient », a déclaré à Live Science Melissa Kennedy, première auteure de l’étude et archéologue à l’Université d’Australie-Occidentale. « Seuls dix mustatils ont été fouillés, et cette étude est l’une des premières à être publiée. Nous ne savons donc pas encore grand-chose sur cette tradition. »

Selon les chercheurs, la période à laquelle ils ont été construits correspond au début de l’interglaciaire que nous vivons actuellement, démarré il y a 11 000 ans. Car au moment où ces lieux de culte ont été construits, se trouvait une forêt luxuriante en lieu et place du désert d’Arabie que l’on connaît. Ou plutôt, une forêt qui commençait à dépérir. Expliquant potentiellement les rituels et les offrandes : ils auraient été en rapport avec le changement climatique qui s’opérait. L’étude conclut sur ce que ces découvertes révèlent des peuples ayant vécu au début de l’HolocèneHolocène dans le nord-ouest de l’Arabie : ils semblaient tous partager la même croyance.

CET ARTICLE A ETE COPIE SUR www.futura-sciences.com

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