DÉCRYPTAGE – Alors qu’Emmanuel Macron ne dispose pas d’une majorité absolue, ces élus singuliers voient leur rôle renforcé.
Voilà un petit surnom qui en fait rire plus d’un. Chose d’autant plus amusante que le sobriquet vient de leurs propres rangs: «Les présidents de commission à l’Assemblée nationale, c’est bien simple, expose joyeusement un député du camp présidentiel, pas peu fier de son illustration, ce sont des mini-ministres: ils ont du pouvoir sans les désavantages.» L’image est certes parlante, mais à nuancer: les présidents de commission, loin d’avoir un pouvoir d’administration, exécutent surtout, animent le débat et parfois, même, irritent le gouvernement. Mais, contrairement aux membres de l’exécutif, les présidents de commission sont bien souvent préservés de la lumière médiatique, évitant ainsi les coups politiques tout en creusant leur sillon au sein d’un parti où il importe de se tailler une place.
Mis à part la commission des finances, qui revient traditionnellement à la première force d’opposition, toutes les autres sont à la charge des membres du camp présidentiel. Ces élus singuliers le savent…
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