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Le plus grand parc éolien français, au large de la Normandie, attribué à EDF

Un consortium emmené par EDF sera chargé de construire le parc «Centre Manche 1» d’une puissance d’un gigawatt.

Alors que la France accuse un sérieux retard dans le développement des parcs éoliens en mer, un palier important vient d’être franchi. EDF, via Éolienne en Mer Manche Normandie, sa société de projet, et son partenaire historique, Maple Power, a annoncé Agnès Pannier Runacher, ministre de la transition énergétique au quotidien La Presse de la Manche. Ce premier parc aura une capacité de production d’1GW, ce qui correspond aux besoins en électricité de 1,5 million d’habitants, , soit environ la moitié des besoins en électricité de la population de la région Normandie. EDF a emporté le contrat, instruit par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) en proposant «un prix inférieur à 45 euros». Un élément clé alors que le régulateur a fait du prix le plus important des critères de son appel d’offres. Le parc sera situé à plus de 32 km des côtes et de 40 km des tours Vauban de Saint-Vaast- la Hougue (Cotentin), un site inscrit à l’Unesco.


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Avec ce nouveau parc, la puissance cumulée des projets éoliens en mer actuellement en développement atteint 4 GW. La cadence de développement de l’éolien en mer français devrait connaître un coup d’accélérateur, après le vote le 10 mars de la Loi d’accélération des énergies renouvelables. «Dans cette dynamique, Agnès Pannier-Runacher annonce également le lancement d’une consultation nationale sur l’accélération des procédures de mise en concurrence et sur l’évolution des modalités de soutien public aux parcs éoliens en mer. Tous les citoyens peuvent participer jusqu’au 12 juin 2023 sur le site éoliennesenmer.fr», mentionne le ministère.

La construction de ce parc devrait débuter entre 2026 et 2027, après que l’étude d’impact a été réalisée et que les autorisations administratives ont été obtenues. Il devrait être connecté en 2031. Parallèlement, la procédure d’appel d’offres pour la construction d’un deuxième parc éolien dans la zone «Centre Manche», lancée en janvier 2022, poursuit son cours. Sept candidats ont été choisis pour participer à l’appel d’offres, pourtant sur un investissement compris entre 4 et 5 milliards d’euros. Ce deuxième parc devrait lui être connecté en 2032.

La France s’est donné pour objectif d’avoir une capacité installée d’éolien en mer, posé et flottant, de 2,4 GW en 2023 et environ 5 GW en 2028, puis 40 GW en 2050. Un véritable défi au rythme actuel de développement. Jusqu’à présent il faut douze ans pour qu’un parc éolien sorte de mer, notamment en raison de (très) longs délais administratifs. La France a beau disposer du deuxième potentiel pour l’éolien en mer, elle est encore à des encablures de ses voisins britanniques, néerlandais ou allemands.

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