REPORTAGE – Depuis le corridor de Latchine, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes dénonce le silence de la communauté internationale sur les crimes de l’Azerbaïdjan.
Envoyée spéciale en Arménie
Il faut aller en Arménie pour entendre Laurent Wauquiez. À 3500 kilomètres de la France. Loin, très loin de la réforme des retraites, du 49.3 et de la crise politique dans laquelle s’enfonce la France.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui aspire à être candidat à la présidentielle, n’a rien dit ces dernières semaines. Au grand dam de sa famille politique pour qui son silence pesant est devenu encombrant. Pas son problème du moment. Même si devant les étudiants de l’université française en Arménie, à Erevan, quelques mots glissés dans une réponse résonneront comme un écho à l’actualité.
Ici les règles du droit international sont violées. Ici, c’est la violence la plus absolue qui s’exerce, celle qui consiste à affamer une population pour l’obliger à quitter son territoire
Laurent Wauquiez
«Il faut toujours avoir confiance dans le peuple. C’est une très mauvaise idée de penser que le peuple n’est pas éduqué ou qu’il ne comprend pas tout. Les gens comprennent beaucoup mieux les choses qu’on ne le pense. Ils sont beaucoup plus lucides qu’on ne le pense, affirme-t-il. Je me méfie toujours d’une situation où quelques élites pensent qu’ils vont conduire malgré…
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