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Laurent Berger dénonce (encore) l’absence de dialogue sur la réforme des retraites

À la veille d’une nouvelle journée de mobilisation, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT n’acceptera pas la main tendue de la Première ministre sans un pas en arrière du gouvernement sur le sujet des retraites.
Capture d’écran Twitter À la veille d’une nouvelle journée de mobilisation, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT n’acceptera pas la main tendue de la Première ministre sans un pas en arrière du gouvernement sur le sujet des retraites.

Capture d’écran Twitter

À la veille d’une nouvelle journée de mobilisation, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT n’acceptera pas la main tendue de la Première ministre sans un pas en arrière du gouvernement sur le sujet des retraites.

RETRAITES – De la volonté de trouver une sortie de crise. Avant une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT a appelé le gouvernement à un « bougé très fort sur les retraites ». Le responsable syndical en première ligne sur le dossier de la réforme des retraites assure d’ailleurs qu’il n’accepterait « la main tendue » d’Élisabeth Borne aux syndicats, que si la réforme était « mise de côté », au moins temporairement.

« C’est quelle main tendue ? Je suis désolé de le dire comme ça mais elle est où la main tendue, sur la question des retraites ? (Or) c’est le sujet actuel », a-t-il répondu sur France 2 ce lundi 27 mars. « Si la main tendue c’est rediscutons et travail et des retraites, et en mettant de côté pour l’instant la réforme qui a été adoptée par le 49-3, qui n’est pas validée par le conseil constitutionnel (…),  si ces deux sujets sont sur la table, on va discuter », a-t-il assuré.

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Après s’être dit « très inquiet » et « très préoccupé » plutôt qu’en colère, Laurent Berger estime pourtant qu’« il y a une volonté partagée de trouver une issue à ce mouvement social et de ne pas tomber dans la folie qui pourrait s’emparer de ce pays », mais qu’il « faut mieux faire redescendre la température que d’attiser les choses ».

« Il y a de lourdes responsabilités dans l’incapacité d’avoir fait une réforme des retraites autrement, mais ce n’est pas le sujet qui m’intéresse aujourd’hui. Ce qui m’intéresse c’est de trouver une issue positive pour tout le monde à cette situation. Mais pour ça, il faut être deux » s’est permis d’ajouter Laurent Berger. Le responsable du premier syndicat de France tacle ainsi la majorité qui veut passer à autre chose et réengager les discussions sur d’autres sujets comme la pénibilité ou la reconversion professionnelle. Après Élisabeth Borne en début de semaine dernière, c’est la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, qui a repris l’idée dimanche lors du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI.

Le patron de la CFDT en rajoute d’ailleurs une couche sur l’absence criante de dialogue avec le gouvernement, malgré les récentes déclarations d’Emmanuel Macron et Élisabeth Borne estimant plutôt l’inverse. « Du 10 janvier jusqu’il y a encore cinq six jours, on avait zéro contact, pas de son, pas d’image. Et puis tout d’un coup on vous dit : ’mais non, venez, on est super content que vous veniez discuter du travail’ », a ironisé le responsable syndical.

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« Mais nous, on veut venir parler du travail, mais on veut aussi parler des retraites ! Et on nous dit même : ’vous ne pouvez pas venir voir le président de la République si vous discutez des retraites’. Il y avait deux millions de personnes dans la rue jeudi dernier et on ne va pas discuter des retraites si on est invités à discuter à l’Élysée ? », s’est interrogé Laurent Berger, passablement remonté.

« Il faut un bougé très fort du gouvernement sur la question des retraites. Il faut qu’ils disent : ’les 64 ans ne s’appliqueront pas et on rediscute des retraites et du travail’ », a finalement tranché Laurent Berger à la veille de la dixième journée de mobilisation intersyndicale contre la controversée réforme des retraites. Jeudi dernier, ils étaient 3,5 millions de personnes dans la rue en France selon la CGT et 1,08 million d’après le ministère de l’Intérieur.

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