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La Banque de France envisage une croissance “très légère”

L’économie française pourrait finalement observer une “très légère hausse” de son PIB au quatrième trimestre et non une stagnation comme initialement prévu, a indiqué mercredi la Banque de France, insistant toutefois sur la “très forte incertitude” liée au contexte international.

“Dans un contexte très incertain, mais compte tenu de cette incertitude aujourd’hui (…), nous nous attendons à une très légère hausse du PIB au quatrième trimestre”, a déclaré Olivier Garnier, directeur général des Statistiques, études et international au sein de la Banque de France.

“A ce stade (…) on penche plutôt du côté d’un petit aléa positif par rapport à notre prévision initiale de zéro croissance au quatrième trimestre”, a-t-il ajouté lors d’une présentation, sans toutefois chiffrer cette nouvelle prévision.

Selon lui, la situation géopolitique mais aussi l’impact de la météo sur les approvisionnements en énergie font peser de nombreuses incertitudes sur la croissance.

Cependant, à en croire l’enquête mensuelle de conjoncture menée auprès des entreprises, ces dernières restent relativement confiantes sur leur niveau d’activité.

“L’activité continue de faire preuve de résilience en octobre et les entreprises s’attendent en novembre (…) à une petite hausse de leur activité, avec dans le cas du bâtiment une stabilité plutôt qu’une hausse”, a expliqué Olivier Garnier, rappelant les trois phases anticipées par la Banque de France pour la croissance française: “résilience, ralentissement et reprise en 2024”.

L’enquête de l’institution, qui a interrogé environ 8.500 entreprises entre fin octobre et début novembre, signale deux points d’amélioration, les difficultés d’approvisionnement et le rythme de la hausse des prix, qui restent tous deux à des niveaux élevés mais n’augmentent pas.

Les carnets de commande des entreprises restent “bien garnis”, mais les difficultés de recrutement, si elles “n’augmentent plus”, restent elles aussi importantes.

La Banque de France alerte toutefois sur les difficultés de trésorerie, notamment pour les entreprises industrielles, “avec une dégradation qui se confirme”.

L’institution a également commencé à interroger les entreprises sur l’impact de la situation énergétique sur leur activité et leurs marges. Il est pour l’heure limité, avec seulement 7% des entreprises qui ont observé un fort impact sur leur activité en octobre, mais l’inquiétude est forte pour les trois prochains mois.

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