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en Espagne, une négociation avec les syndicats qui porte encore ses fruits

Le premier ministre socialiste José Luis Rodríguez Zapatero (au centre), à Madrid, en 2011. Sergio Perez/REUTERS

RÉCIT – En 2011, le premier ministre socialiste José Luis Rodríguez Zapatero avait fait passer l’âge légal du départ à la retraite de 65 à 67 ans.

Madrid

Repousser de deux ans l’âge légal du départ à la retraite, augmenter le nombre d’annuités, et obtenir par-dessus le marché la bénédiction des syndicats. C’est possible, en tout cas en Espagne… et dans un contexte économique et social bien particulier. En 2011, le gouvernement socialiste de José Luis Rodríguez Zapatero, au milieu d’une crise financière sans précédents, fait voter le passage de 65 à 67 ans, la hausse des cotisations de 35 à 38 ans et demi, et la prise en compte des 25 dernières années de salaire, au lieu de 15, pour le calcul des pensions. Et obtient le soutien des deux grands syndicats du pays, Commissions ouvrières (CCOO, lié à sa fondation au PCE) et Union générale de travailleurs (UGT, proche par ses origines des socialistes).

«Il faut se souvenir de la situation dans laquelle se trouvait l’Espagne, rappelle Antonio Gonzalez, un économiste qui était à l’époque le directeur de cabinet du ministre du Travail. C’était la crise de la dette et l’explosion de la prime…

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Written by Aloys Gautier

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