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Emmanuel Macron pressé par son camp de trouver un accord avec les syndicats

Pour l’exécutif, il n’est pas question de reculer sur les 64 ans (ici, Emmanuel Macron et Élisabeth Borne, à l’Élysée, en septembre 2022). Gregoire Elodie/ABACA

RÉCIT – À rebours de l’inflexibilité de l’exécutif, qui a rejeté mardi une «médiation» avec les syndicats sur les retraites, des alliés du président réclament un geste.

À l’Élysée, on a rapporté à Emmanuel Macron les images de manifestations monstres à Jérusalem, les rues bondées, la mobilisation sociale historique. Face aux contestataires de sa réforme de la justice, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s’est résolu lundi soir à annoncer une «pause». Certains y ont vu un recul. Exactement ce que réclament les opposants à la réforme des retraites en France, qui ont mobilisé mardi plus de 740.000 manifestants selon le ministère de l’Intérieur – plus de 2 millions selon la CGT – pour leur dixième journée d’action.

Mais Emmanuel Macron n’est pas Benyamin Netanyahou. Dans le huis clos du salon des Ambassadeurs, à l’Élysée, Emmanuel Macron a prévenu ses ministres et les cadres de son camp, lundi: une «mise en pause» de son projet équivaudrait à un «retrait». Le mot d’ordre a été appliqué dès le lendemain au sommet de l’État.

Une «médiation» pour sortir de la crise? Quelques heures à peine après avoir entendu le patron de la CFDT, Laurent Berger…

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Written by Aloys Gautier

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