RÉCIT – À rebours de l’inflexibilité de l’exécutif, qui a rejeté mardi une «médiation» avec les syndicats sur les retraites, des alliés du président réclament un geste.
À l’Élysée, on a rapporté à Emmanuel Macron les images de manifestations monstres à Jérusalem, les rues bondées, la mobilisation sociale historique. Face aux contestataires de sa réforme de la justice, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s’est résolu lundi soir à annoncer une «pause». Certains y ont vu un recul. Exactement ce que réclament les opposants à la réforme des retraites en France, qui ont mobilisé mardi plus de 740.000 manifestants selon le ministère de l’Intérieur – plus de 2 millions selon la CGT – pour leur dixième journée d’action.
Mais Emmanuel Macron n’est pas Benyamin Netanyahou. Dans le huis clos du salon des Ambassadeurs, à l’Élysée, Emmanuel Macron a prévenu ses ministres et les cadres de son camp, lundi: une «mise en pause» de son projet équivaudrait à un «retrait». Le mot d’ordre a été appliqué dès le lendemain au sommet de l’État.
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