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Découverte d’étranges structures dans la nébuleuse du Papillon

Des chercheurs se sont penchés sur la nébuleuse NGC 6302, aussi appelée nébuleuse du Papillon. Ils y ont trouvé d’étranges structures, dont la cause reste encore non élucidée.

Lorsqu’une étoile de masse inférieure à 10 masses solaires épuise ses stocks d’hydrogène pour faire de la fusion, elle gonfle et passe au stade de géante rouge. S’enclenche alors une fusion de l’hélium, jusqu’à ce que lui aussi soit épuisé. Et c’est là qu’une nébuleuse planétaire se forme : les géantes rouges expulsent leurs couches externes, et il ne reste plus que leur cœur sous forme de naine blanche. Si la plupart des nébuleuses prennent une forme circulaire, certaines ressemblent étrangement à des sabliers, laissant des endroits vides de matière. C’est le cas de la nébuleuse du Papillon, aussi appelée NGC 6302, étudiée par une équipe de chercheurs.

D’étranges changements dans les ailes de la nébuleuse du Papillon

Des études précédentes ont montré que ce type d’astre se formait lorsqu’une étoile est en orbite tout autour de l’étoile parente, attirant une partie des poussières expulsées jusqu’à former les « ailes » du papillon. Mais dans le cas de NGC 6302, quelque chose cloche : des changements se produisent à l’intérieur des ailes depuis 2009. « La nébuleuse du Papillon est extrême par la masse, la vitesse et la complexité des éjections de son étoile centrale, dont la température est plus de 200 fois supérieure à celle du soleil mais est à peine plus grande que la Terre, explique Bruce Balick, professeur émérite d’astronomie. Je compare des images Hubble depuis des années et je n’ai jamais rien vu de tel. »

L’équipe a découvert d’étranges éjections de matière au sein des ailes, qui contribuent à faire sortir à plus de 1 000 kilomètres par seconde une partie de la matière de la nébuleuse, de façon asymétrique. Certains jets de matière se croisent, formant différentes structures irrégulières. Selon les chercheurs, ces processus pourraient être dus à la fusion de l’étoile centrale avec une autre, mais impossible de le prouver, faute de visibilité suffisante au centre de la nébuleuse. La prochaine étape consiste alors à attendre des observations par le télescope James-Webb, car son instrument NIRCam, spécialisé dans l’infrarouge, sera capable de pénétrer à travers la poussière.

 

CET ARTICLE A ETE COPIE SUR www.futura-sciences.com

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