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comment faire si vous devez réaliser des analyses ?

Seniors who receive regular medical examinations to maintain their health
Yoshiyoshi Hirokawa / Getty Images Seniors who receive regular medical examinations to maintain their health

Yoshiyoshi Hirokawa / Getty Images

95% des laboratoires d’analyses médicales sont en grève de lundi 14 novembre 2022 à jeudi 17.

SANTÉ – C’est une grève inédite et illimitée. Ce lundi 14 novembre 2022, 90 % à 95 % des 4 100 laboratoires d’analyses médicales de France suivent le mouvement social lancé par les syndicats de biologistes, jusqu’à jeudi matin. Heureusement, des solutions existent pour les patients ayant des analyses à faire – urgentes ou pas – durant ces trois jours.

« Il y a un système qui a été mis en place pour gérer justement les urgences dans nos laboratoires », assure sur franceinfo Lionel Barrand, le président du Syndicat national des Biologistes Médicaux Les BIOMED. Les analyses urgentes, comme les bilans de chimiothérapie et les dialyses, seront prises en charge : « Nos collaborateurs, notamment les infirmiers libéraux qui travaillent à domicile pour certaines prises de sang urgentes, sont traités sur le plateau technique. »

C’est ce que certifie aussi le site de Cerballiance, l’un des plus grands groupes de laboratoires privés, qui participe à la grève : « En cas de suivi de chimiothérapie, nous vous conseillons de contacter une infirmière libérale pour votre prélèvement : il sera pris en charge dans nos laboratoires. »

Les labos publics restent ouverts

En revanche, les laboratoires resteront fermés pour les examens moins urgents, comme les tests Covid ou certains bilans sanguins. Les syndicats rappellent que ceux des hôpitaux publics restent ouverts et encouragent les patients à s’y rendre. Cerballiance invite également ses patients à « contacter votre établissement pour la suite de votre prise en charge en cas de bilan préopératoire en vue d’une intervention ».

La grève, qui devrait normalement prendre fin jeudi 17 novembre, est toutefois reconductible. Les biologistes sont engagés dans un bras de fer avec le gouvernement, qui souhaite prélever 250 millions d’euros aux laboratoires pour financer le budget 2023 de la sécurité sociale. Sur le fond, les professionnels sont d’accord pour verser ce montant. Les labos ont d’ailleurs réalisé 8 milliards de chiffre d’affaires depuis le début de l’épidémie grâce aux tests covid.

C’est sur la forme que le bât blesse. « Le gouvernement demande à faire des économies non pas que sur les analyses de Covid, mais sur les analyses de routine et d’urgence, donc directement sur la biologie de proximité », rappelle Lionel Barrand, toujours sur franceinfo. Redoutant une baisse de tarifs pérenne, les syndicats souhaitent aussi protéger les laboratoires de proximité, qui pourraient fermer avec une telle mesure.

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