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coefficients, calcul des notes… Tout comprendre

Contrôle continu au bac : coefficients, calcul des notes... Tout comprendre

CONTROLE CONTINU. Principe de base, matières du “tronc commun”, nouveautés, coefficients, calcul des notes… Voici les infos clés du contrôle continu en France.

Les épreuves du bac, qui reprennent avec la philosophie et s’achèvent début juillet, ne représentent qu’une partie seulement du célèbre diplôme. Le contrôle continu est en effet pleinement intégré au baccalauréat désormais. Déjà convoqué lors des trois dernières sessions, mais de manière exceptionnelle, pour répondre aux conséquences à la crise sanitaire, il compte dorénavant pour 40% de la note finale.

Censé évaluer les disciplines du tronc commun au lycée, le contrôle continu aura connu bien des péripéties depuis l’adoption de la réforme du bac, voulue par Jean-Michel Blanquer, en 2018. Après les aménagements liés au Covid, après les “évaluations communes de contrôle continu” (ou E3C), puis les “évaluations communes” (EC), il se trouve transformé par rapport à sa forme initiale. Dans sa version définitive, le calcul d’une large partie de la note des candidats au bac (30%) se fait sur deux ans ou presque dorénavant, sur les moyennes des années de première et de terminale, le tout sans épreuve dédiée ou examen intermédiaire.

Ce contrôle continu total reprend néanmoins l’esprit et le contenu des E3C que voulait initialement instaurer le ministère avec sa réforme du bac. A commencer par les matières en elles-mêmes : le contrôle continu permet ‘évaluer chaque candidat au bac en histoire-géographie, langues vivantes obligatoires (au nombre de deux), en EPS, dans l’enseignement scientifique en voie générale ou en mathématiques en voie technologique. Un total de 5 matières qui comptent pour coefficient 6 chacune sur les deux années de première et terminale (3 en première et 3 en terminale) et représentent ainsi 30% de la note du bac. Pour obtenir la part totale du contrôle continu, qui compte pour 40% du résultat du bac, il faut encore ajouter l’un des trois enseignements de spécialité que les élèves abandonnent en première (coeff. 8 en première) et l’enseignement moral et civique (coeff. 2).

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Le contrôle continu pour le bac, c’est quoi au juste ?

Si les épreuves finales du bac ont toujours lieu en juin, elles se limitent, depuis la réforme du bac, à une épreuve de philosophie et à un grand oral pour les terminales, ainsi qu’à l’épreuve du bac de français pour les élèves de première. Auparavant, en mars (mai pour le bac 2022 en raison de la crise du Covid), des épreuves de spécialités sont également passées. Le reste – un tronc commun à tous les candidats ou presque – est évalué selon le contrôle continu et sur les deux dernières années de lycée, soit la première et la terminale. Le bac commence donc dorénavant dès la rentrée de première.

Le contrôle continu correspond ainsi à 40% de la note du bac contre 60% pour les épreuves. Pour le gouvernement, l’objectif du contrôle continu est de “valoriser la régularité du travail et les progrès des élèves” tout au long de la première et de la terminale, de simplifier le cursus et de “donner les moyens aux lycéens de se projeter vers la réussite dans l’enseignement supérieur”.

Quelles sont les matières concernées par le contrôle continu ?

Les élèves de première et de terminale sont donc évalués sur 5 matières, constituant le fameux “tronc commun” et comptant pour 30% de la note finale du bac. Ces 5 matières dépendant notamment du type de baccalauréat (général ou technologique) ainsi que des langues vivantes choisies par le candidat. Voici la liste des matières :

  • histoire-géographie
  • langues vivantes A et B (2 matières)
  • éducation physique et sportive (EPS)
  • enseignement scientifique en voie générale
  • mathématiques en voie technologique

Pour arriver aux 40% de contrôle continu au baccalauréat, il faut ajouter à ces matières l’enseignement de spécialité abandonné en première et l’enseignement moral et civique en première et en terminale.

Quelles sont les nouveautés du contrôle continu ?

Si à l’origine les 40% de contrôle continu ont été instaurés via les “E3C”, pour “évaluations communes de contrôle continu”, un assouplissement a été décidé par le ministère de l’Education à la suite de plusieurs propositions du comité de suivi de la réforme du bac. Le contrôle continu absolu est désormais privilégié pour les matières concernées, ainsi que l’autonomie des chefs d’établissement pour rendre le dispositif “plus souple, accompagnant les apprentissages et conduit dans le cadre de la classe”, a précisé le ministère dans un communiqué daté de juin 2021.

Depuis 2022, les épreuves E3C ont dont été supprimées et le contrôle continu repose uniquement sur la “seule moyenne générale issue des moyennes annuelles des bulletins scolaires du cycle terminal”.

Quels sont les coefficients pour les matières du tronc commun ?

Toute suppression induit une compensation. Et dans le cadre de la deuxième réforme du bac, le ministère de l’Education a décidé d’attribuer des coefficients à chaque matière du tronc commun pour remplacer les notes normalement apportées par les épreuves intermédiaires. Le ministère a crédité les langues vivantes A et B, l’histoire-géographie, l’éducation physique et sportive et l’enseignement scientifique pour la voie générale ou les mathématiques pour la voie technologique d’un coefficient 6, soit un coefficient 3 en première et 3 en terminale.

L’enseignement de spécialité suivi uniquement pendant une année répond à un coefficient 8, moitié moins que pour les spécialités étudiées pendant les deux dernières années de lycée et évaluées par un examen cette fois. Enfin, l’enseignement moral et civique est crédité d’un coefficient moins important, le ministère ayant opté pour un coefficient 2, soit un coefficient 1 en première et 1 en terminale.

Les notes du contrôle continu sont calculées à partir de la moyenne des moyennes trimestrielles ou semestrielles de l’élève. Tous les trimestres de première et de terminale comptent. Pour l’EPS, la notation passe tout de même par des “évaluations certificatives” prévues dans le cadre du contrôle en cours de formation (CCF).

Les moyennes sont établies chaque trimestre ou chaque semestre par les professeurs et “entérinées en conseil de classe” puis “sont transmises aux familles dans les bulletins trimestriels ou semestriels, puis renseignées dans le livret scolaire”, précise Eduscol qui ajoute qu’elles sont désignées par les termes “évaluations chiffrées annuelles”. Dans chaque matière, la moyenne annuelle est validée lors du dernier conseil de classe en fin de première et en fin de terminale. La moyenne annuelle est arrondie, dans chaque matière, au dixième de point supérieur.

Le contrôle continu tient-il compte des options ?

Jusqu’à 4 options peuvent être présentées au bac, dont 3 avec un coefficient 4. L’objectif : ne pas dépasser un total de coefficients de 14. Un candidat qui aurait ajouté deux options au coefficient 4 et une autre au coefficient 2 sera ainsi noté sur un coefficient total de 110 au lieu de 100. Si une option est ajoutée au calcul, le principe des moyennes trimestrielles ou semestrielles est de nouveau appliqué sur une ou deux années. Mais attention, dans la nouvelle version du bac, il n’y a plus de “bonus” grâce aux options : les notes sont entièrement prises en compte, et plus seulement les points au-dessus de 10 comme c’était le cas avant la réforme. En cas de mauvaise note en option, c’est la note globale au bac qui sera impactée.

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Written by Aloys Gautier

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