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Charles de Courson, dans le costume étonnant de fédérateur des oppositions?

Charles de Courson s’est découvert à 70 ans une vocation d’opposant et fait partie des adversaires les plus acharnés de la réforme des retraites. Blondet Eliot/Blondet Eliot/ABACA

ANALYSE – Le député centriste n’exclut pas de déposer lui aussi une motion de censure, au nom du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot).

Dans cette législature décidément inédite, le plus étonnant est-il à venir? Va-t-on voir un gouvernement incarnant un espace central renversé par une opération menée par un député centriste? On n’en est pas là, bien sûr. D’ici la fin de la semaine, tout peut arriver: une adoption de la réforme des retraites grâce au vote d’une majorité de députés – ce qui serait un beau succès personnel pour Élisabeth Borne ; un rejet du texte – ce qui ouvrirait la voie à une nouvelle et ô combien périlleuse navette parlementaire ; ou, enfin, le recours au 49.3 en vue d’une adoption sans vote.

C’est dans cette troisième hypothèse que les groupes d’opposition voudront sanctionner le gouvernement par une motion de censure. Et c’est là qu’intervient l’incroyable scénario Courson. Car qui sont les groupes les plus résolument hostiles à Emmanuel Macron? La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon et le Rassemblement national de Marine Le Pen. Mais voilà: si le RN a toujours voté les motions de censure déposées…

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Written by Aloys Gautier

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