«C’est infâme» : la députée Renaissance Aurore Bergé dénonce des menaces contre elle et son bébé

De nombreux députés font l’objet d’intimidations personnelles comme Aurore Bergé. La présidente des députés Renaissance a vu son fils de quatre mois être visé par une lettre de menace.

Avec la réforme des retraites et l’utilisation du 49.3 par le gouvernement, les menaces contre les députés prolifèrent. C’est le cas d’Aurore Bergé, la présidente des députés Renaissance, qui a reçu un courrier menaçant l’intégrité physique de son fils de quatre mois.

L’élue de la majorité a dénoncé, vendredi 24 mars, ces intimidations personnelles, sur Twitter. «Etre insultée, être intimidée, c’était déjà intolérable. Mais en venir à menacer mon bébé de 4 mois (…) C’est infâme», a précisé l’élue des Yvelines. «Il est si petit son rejeton, il pourra pas s’enfuir. Feu, batte de base ball, barre de fer…», peut-on lire dans la missive publiée par la parlementaire sur le réseau social.

Être insultée, être intimidée, c’était déjà intolérable.

Mais en venir à menacer mon bébé de 4 mois : “il est si petit son rejeton, il pourra pas s’enfuir. Feu, batte de base ball, barre de fer…”.

C’est infâme.

Juste infâme. https://t.co/OFM8JwqC0u pic.twitter.com/MP7Gl1vnLA

— Aurore Bergé (@auroreberge) March 24, 2023

17 députés déjà pris pour cible

De nombreux politiques ont réagi et ont soutenu la député Renaissance face à cet acte malveillant. «Le summum de l’ignominie est atteint ! Soutien à notre collègue qui voit son bébé menacé par des individus sans limites. Ces menaces contre les élus doivent cesser, tout cela est intolérable», a condamné Marine Le Pen. «Aucune cause ne saurait justifier ce torchon abject reçu par Aurore Bergé à qui j’exprime mon soutien ainsi qu’à sa famille», a affirmé le député EELV Benjamin Lucas.

Parmi les autres intimidations, Eric Ciotti, président du parti Les Républicains, a vu sa permanence être vandalisée, dimanche, la veille du vote des deux motions de censure déposées contre le gouvernement. «Jamais je ne céderai aux nouveaux disciples de la Terreur», avait affirmé le député des Alpes-Maritimes. Selon le Figaro, 17 députés avaient déjà été pris pour cible entre dimanche et mercredi derniers.