Aya Nakamura et son ex-compagnon jugés jeudi pour violences réciproques

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La chanteuse franco-malienne Aya Nakamura doit être jugée ce jeudi 24 novembre à Bobigny aux côtés du producteur Vladimir Boudnikoff pour violences réciproques sur conjoint.

Une effervescence inhabituelle promet de régner ce 24 novembre au tribunal correctionnel de Bobigny (93). Aya Nakamura, 27 ans et chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde, et son ex-compagnon, le producteur Vladimir Boudnikoff, ensemble parents d’une fillette, doivent y être jugés pour «violences par conjoint avec ITT (interruption totale de travail) de moins de huit jours» pour des faits survenus l’été dernier au domicile du producteur à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). «On n’est pas dans un contexte de violences lourdes», nuance toutefois auprès de l’AFP une source proche du dossier.

Dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 août, la police locale était intervenue une première fois vers 01h45 sur fond de tensions, retrace cette source. Ils avaient trouvé la chanteuse à l’extérieur du pavillon, le producteur à l’intérieur. Mais à ce stade, «il n’y avait pas de notion de violences», précise-t-elle, indiquant que la police avait ensuite quitté les lieux.

Plus tard dans la nuit, Aya Nakamura était revenue sur place accompagnée de deux amis, expliquant vouloir récupérer des affaires, poursuit la source proche de l’enquête. Disant craindre pour sa sécurité, Vladimir Boudnikoff avait alors contacté la police qui s’est déplacée une seconde fois et a alors interpellé la chanteuse et ses amis. Placée en garde à vue, Aya Nakamura avait affirmé avoir subi des violences de la part de son conjoint. Celui-ci est à son tour avait été mis en garde à vue le dimanche matin.

Des griffures

«Il n’y a pas eu vraiment de coups», affirme la source proche du dossier, qui évoque des «griffures» pour les deux protagonistes et «le fait qu’il l’a maintenue au sol».

Le couple était finalement ressorti libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel. «Nous avons fait des bêtises ce soir-là et c’est la vie aussi», avait écrit le producteur de musique sur Instagram quelques jours après les faits. «La femme que j’aime et moi-même allons très bien. Vraiment rien de grave, rien», avait-il affirmé.

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