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Aux États-Unis, Joe Biden veut mieux contrôler les armes à feu (sans pouvoir y faire grand-chose)

US President Joe Biden meets with Australian Prime Minister Anthony Albanese (out of frame) during the AUKUS summit at Naval Base Point Loma in San Diego California on March 13, 2023. - AUKUS is a trilateral security pact announced on September 15, 2021, for the Indo-Pacific region. (Photo by Jim WATSON / AFP)
JIM WATSON / AFP US President Joe Biden meets with Australian Prime Minister Anthony Albanese (out of frame) during the AUKUS summit at Naval Base Point Loma in San Diego California on March 13, 2023. – AUKUS is a trilateral security pact announced on September 15, 2021, for the Indo-Pacific region. (Photo by Jim WATSON / AFP)

JIM WATSON / AFP

Le président américain Joe Biden, ici le 13 mars 2023, veut mieux réguler les armes à feu mais sa marge de manoeuvre est limitée.

ÉTATS-UNIS – Un coup d’épée dans l’eau ? Joe Biden a annoncé ce mardi 14 mars une nouvelle salve de mesures réglementaires censées limiter la circulation des armes à feu, mais la portée ne sera que limitée en l’absence d’une loi fédérale, une perspective très improbable à l’heure qu’il est.

Le président américain doit exposer ces mesures plus tard dans la journée à Monterey Park (Californie), une localité endeuillée en début d’année par une fusillade qui a fait 11 victimes dans la communauté asiatique. Brandon Tsay, le héros qui a réussi à désarmer le tireur, est invité à cet événement.

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« Trop de vies ont été perdues à cause des armes à feu », a commenté la porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre, citée par l’agence AP. « Mais (le président) pense qu’il peut faire plus. Il va appeler le Congrès à agir », a-t-elle ajouté.

Les mesures annoncées mardi doivent, notamment, renforcer la vérification des antécédents pour les achats d’armes à feu – même si le principe d’une vérification universelle ne peut être imposé que par une législation fédérale, a rappelé la Maison Blanche dans un communiqué.

Les États à la manœuvre

Le démocrate de 80 ans veut aussi encourager le recours au signalement (« red flag ») d’individus potentiellement violents, que la justice peut alors priver d’armes à feu, et faire face à l’explosion – +250 % entre 2018 et 2022 – du nombre d’armes déclarées comme « volées » ou « perdues » pendant leur transport entre marchands.

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Joe Biden veut aussi renforcer la pression sur le puissant secteur des armes à feu, en signalant les vendeurs ayant violé les règles fédérales. Il « encourage » par ailleurs l’agence fédérale du commerce, un organisme indépendant, à publier un rapport sur la vente et la promotion d’armes à feu auprès des mineurs.

Le président américain sait toutefois qu’il ne peut pas faire grand-chose face aux multiples fusillades, dont seulement les plus sanglantes donnent désormais lieu à une couverture médiatique. Ce sont en effet les États qui sont compétents en matière d’achat, de propriété et de port d’armes à feu.

Seule une loi fédérale pourrait s’imposer à eux, par exemple pour interdire les fusils d’assaut, comme le réclame Joe Biden. Cela semble très improbable avec l’une des deux chambres du Congrès désormais aux mains des Républicains, farouches partisans du droit constitutionnel à posséder une arme.

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Written by Sylvester Stalom

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