Le sommeil permet à notre organisme de récupérer sur le plan physique et mental. De fait, on sait que les troubles du sommeil peuvent être à l’origine de nombreux problèmes de santé. Une récente étude publiée dans la revue Brain Communications et relayée par The Sun (source 1) vient d’ailleurs de suggérer qu’une mauvaise hygiène de sommeil pouvait aggraver le risque de développer la maladie d’Alzheimer. De précédents travaux étaient déjà arrivées à cette conclusion, mais il s’agit de la première étude de cette ampleur.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont cherché à évaluer l’impact du sommeil sur le déclin cognitif. Ils ont analysé les données de 1 168 adultes de plus de 50 ans ne présentant pas de déficience cognitive pendant près de 18 mois. Ils se sont particulièrement intéressés :
- aux biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer dans le liquide céphalo-rachidien,
- aux performances cognitives
- et à la qualité du sommeil (sa durée, son efficacité, son altération, etc).
Les résultats sont sans équivoque :
- les troubles du sommeil (insomnies, ronflements, apnées, etc) était significativement associés à une augmentation de la protéine t-tau dans le liquide céphalo-rachidien
- et une courte durée de sommeil (moins de sept heures) était associée à des niveaux plus élevés des protéines p-tau et t-tau (des biomarqueurs clés pour mesurer le risque d’Alzheimer dans la phase préclinique de la maladie).
“Comprendre comment et quand la privation de sommeil contribue à la progression de la maladie d’Alzheimer est essentiel pour la conception et la mise en œuvre de futures thérapies”, indique le communiqué officiel des chercheurs (source 2). Et l’auteure principale de l’étude, Laura Stankeviciute, d’insister :
De futures recherches sont nécessaires pour tester l’efficacité des pratiques préventives, conçues pour améliorer le sommeil aux stades présymptomatiques de la maladie.
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